Dans les ports alors que les flux maritimes sont massifs, la part du rail dans les transports terrestres est faible, ce qui nuit à leur compétitivité, à leur attractivité, à la qualité des liens avec leur hinterland.
Dans les territoires, le transport ferroviaire a été contraint de se désengager des envois par lots de wagons ou d’en augmenter le coût pour les clients. Or la satisfaction de ces envois, de toutes tailles, qualifiés improprement de wagons « isolés »,est vitale pour certains secteurs (chimie en particulier). De plus des liaisons de trains complets sur des courtes distances, des services locaux (manœuvre sur des plateformes multimodales, entretien de matériels roulants) ne sont pas toujours satisfaits au moindre coût
L'entretien des lignes capillaires et des infrastructures portuaires peut être optimisé par des entreprises locales dégageant des synergies entre leurs différentes activité ferroviaires.
Le rail doit donc conquérir de nouveaux espaces de compétitivité dans les ports et les territoires, afin mieux répondre au besoin d’intermodalité qui naît du développement même de la route . Ces éléments avaient été perçus dès la fin des années 2000 (1) (2) et ont été la base des efforts en faveur du développement des OFP